Tuesday, January 23, 2007

Coming soon...

Ça s'en vient. Très bientôt. Sur vos écrans. J'ai sondé le terrain. Posé des questions. Fait des entrevues, plus ou moins formelles. Dessiné des croquis. Des démonstrations. Des recherches. Appelé des anciens amants. Interrogé femmes, gays, hommes. Demandé. Tâté. Pratiqué. Pratiqué encore. Re-pratiqué.
Ze 'how to' faire une bonne fellation. Une vraie. Pour qu'on en redemande. Pour qu'on s'en rappelle. Une fellation qui déchire les draps, qui tape sur les murs, tire les cheveux et qui hurle. Ou encore qui rapproche, se veut chaleureuse et amoureuse.
Ce week-end donc, j'ai pu finaliser mes sondages un peu ridicules auprès d'une superbe brochette d'amis: femmes à marier, cochonnes assumées et gays expérimentés. 'Alors les amis, comment vous faites vos meilleures pipes?' Et Amélie, entre toutes les démonstrations et les conseils de chacun, de répondre: 'G, avant tout, il n'y a pas de mystères, ni de techniques, ni rien qui peut surpasser le fait d'aimer faire ça...' C'est bien vrai. Trop vrai. Mi-bredouille, mi-déçue de la simplicité de la solution miracle, j'ai continué à sonder les amis. Donc, d'ici à ce que j'expose les dessous biens gardés des fellations, pratiquez le conseil d'Amélie. Sinon, le reste n'est qu'inutile...
Coming soon!

Wednesday, January 17, 2007

Harlequin

Les doigts rafraichis par son cocktail glacé, il me prit la nuque. Mes cheveux glissèrent entre ses phalanges et ses lèvres se posèrent sur les miennes. Des lèvres qui se retrouvent. Une chimie connue, infatiguable. De son corps chaud, il m'immobilisa sous lui. Le vent givrait les vitres et nous offrait sa douce mélodie hivernale. C'est ainsi que nos corps se délivrèrent de l'envie moi sur lui, lui sur moi. Il me prit de dos dans la fébrilité de ma peur. La peur d'avoir oublié comment on fait. Un doute sournois, déstabilisant. Son souffle me rassura et je devins plaisir. Une telle douceur, une telle force et ces cris que je ne pouvais empêcher. Il me chuchota un 'chuut' langoureux dans la nuque et je vécu mon plaisir dans l'oreiller... Désolée, j'ai un délire de Harlequin...

Un retour en scène. Déstabilisée, surprise, j'eus peur d'avoir oublié comment on fait. Après 15 jours. Croyez-moi, ça ne s'oublie pas... Les corps s'étampent entre eux. Les souffles s'imprègnent et se reconnaissent. Les lèvres se baisent, ravies de se retrouver. Délire de Harlequin qui recommence...

Tuesday, January 16, 2007

Crisis

Je viens à l'instant d'aller 'battre' mon char dans la neige. L'hédonisme masculin par excellence. Le summum du défoulement. Le plaisir d'exprimer sa colère sur des objets qui n'ont rien à voir avec mes combats. Un coup de volant, le frein à main, les pneus qui glissent, la force de l'impact. Et on recommence. Si l'on n'est pas trop enlisé dans la slush. Si c'est le cas, il faut manoeuvrer, encore et encore. Puis la tension nous monte au visage et le second impact sera plus fort, plus dangereux. Comme ma vie. Le plateau Mont-Royal est encore sous le choc. Moi aussi.

Ça ne fonctionnera pas. Je l'ai toujours su. Je n'ai même pas voulu que ça fonctionne. Je m'en fous. Sincèrement.

Cependant, j'aurais pu l'avoir tout cuit dans le bec. Un petit bec gercé par l'hiver et l'orgueil.

Tuesday, January 02, 2007

Nympho-MAN

J'ai fait deux découvertes significatives en ce 2 Janvier 2007. Une stratégie pure et simple de résolution de problèmes qui, évidemment, a causé d'autres questionnements. Ma démarche, d'une précision affollante peut faire retourner mes vieux professeurs de sciences dans leur tombe, eux, qui m'ont tous un jour noté que je manquais d'organisation dans mes approches expérimentales... Il me fallait de l'intérêt messieurs...

Énoncé du problème:
C'est la pleine lune demain, j'ai mes règles, il fait froid, je n'ai pas baisé depuis cinq jours déjà, j'ai des crampes, je haïs mon vibrateur et juste à penser que je n'aurai d'autres relations avant, peut-être, le week-end, je suis en choc pré-traumatique et m'arrache les cheveux.

Question:
Suis-je nymphomane?

Outils:
Un cahier, un crayon, un petit Larousse 2005, édition spéciale 50e anniversaire illustré par Christian Lacroix... (connais pas ce mec mais quand même!)

Résultats:
Mon ami Larousse nous donne la première définition:
Nymphomane: n.f. femme atteinte de nymphomanie

Ce qui m'emmène à la définition suivante:
Nymphomanie: n.f. PSYCHIATR. Exagération des besoins sexuels chez la femme.

Et pour ma culture personnelle, le mot suivant a retenu et retenu mon attention...
Nymphe: n.f. ANAT. Chacune des petites lèvres de la vulve. C'est pas beau ça comme mot? Plus jamais je ne veux entendre le mot plote ou noune ok?!?

Analyse:
Première partie:
Non, je ne suis pas nymphomane. Du moins pas d'un point de vue médical. Désolés jeunes diplômés en médecine, vous n'aurez pas a analyser mon cas à moins de circonstances autres qu'un examen clinique. Car, soyons honnêtes, je ne suis pas exagérée?!? Il y a exagération quand il y a abus. Au rythme ou je vais, ie pas souvent, vraiment rien d'exagéré, encore moins d'abusif... Et ces papillons dans le ventre, ces fontaines, ces jambes qui flanchent, ces pupilles qui se dilatent, c'est physique, pas psychotique. Surtout, je n'ai jamais soudoyé quiconque afin d'avoir du sexe quelconque. Et les fois où je réveille tout mon quartier en miaulant sur mon balcon à 4h00 du matin? Rien de la nymphomanie classique. Juste de la débilité-légère-non-associale. Et une bonne dose d'auto-dérision.

Deuxième partie:
Fait intéressant, la nymphomanie concerne la femme uniquement. Merde. Les hommes, ils ont quoi? Ils sont pervers? Obsédés? Gays? Pédophiles? Débiles? Ou simplement des hommes? C'est à la lecture de cette définition que tout s'est expliqué. Que la lumière fût! Voilà pourquoi les femmes deviennent nymphomanes!

Bonne semaine!

Bonne année!

Si le bonheur a un nom, il s’appelle sûrement 31 décembre 2006. S’il a un climat, c’est celui d’aujourd’hui. Si le bonheur a un nom, il s’appelle ski. S’il a un nom, c’est fromage, et s’il a un goût, c’est celui du vin. Si le bonheur a une odeur, c’est celui des champignons rôtis, de la crème et du basilic. S’il a une sensation, c’est celui de mon corps contre un autre. Si le bonheur a un souffle, c’est celui d’un amant sur ma nuque. C’est le goût de ses lèvres sur les miennes, de ses bras autour de moi. Si le bonheur a une âme, c’est celle de mes proches. On peut l’appeler Emma, Rachel, Amélie, Alex, Anaïs, Pascal, Ralph, Charles et même, maman ou papa. Si le bonheur a un sourire, c’est celui de cette vieille dame rencontrée ce matin. Si c’est un lieu, c’est inévitablement chez moi. Si le bonheur est une pensée, il se transpose de ma plume à mes cahiers. S’il a un nom, c’est Montréal, sous le soleil d’hiver. C’est la neige lumineuse, le café réconfortant, les bas douillets, le chocolat, les passants, le fleuve, mes plantes qui fleurissent. C’est aussi des gens, des sourires, des larmes, des idées, du soutien, de la compréhension, des rêves, des étapes franchies, de l’amour et de l’affection. Et, si le bonheur n’a pas de nom, je l’appellerai Geneviève…

Bonne année à tous. Surtout, n’oubliez pas que dans la vie, il n’y a pas que le sexe. Il y a aussi la santé – pour s’envoyer en l’air des années encore. Il y a la chaleur et la tendresse – après une bonne baise. La famille – pour se divertir quand on n’a pas de sexe. L’amitié – pour partager nos prouesses ou encore pour simplement baiser. L’amour – pour atteindre de nouveaux orgasmes. Le shopping – pour acheter des condoms. La bonne chère – ou encore la bonne chair. Le sport – pour améliorer notre endurance et nos performances. Et il y a aussi la tendresse – qui ajoute ce je-ne-sais-quoi à nos vies.
Que 2007 apporte à tous son lot quotidien d'amitiés, d'amours et de plaisirs!