Sunday, September 24, 2006

Gspot's Tour on G's Tour

Sous les yeux inquiet de mon écran les touches de mon clavier s'allourdissent sous mes doigts. Je suis éclatée de fatigue. Déchirée d'avoir gardé mon énergie toute la semaine, d'avoir fait des trucs santé, d'avoir abusé de plaisirs hier et d'être prise à Québec ce soir, à m'emmerder devant un ordinateur qui me rappelle à quel point je suis bien chez moi... sans ordinateur. Je suis en visite familiale. Croyez-moi, j'adore ma famille. Par contre, je déteste Québec. Pourtant, j'ai tout tenté. Tenté d'aller me promener, de trouver des gens accueillants, des endroits qui me donneraient le goût de revenir, en vain. J'arrive même de chez Ashton afin de tester la fameuse poutine dont les citoyens vantent le mérite à tout Montréalais. Correct. Le fameux met n'est pas passé subitement dans la catégorie '' l'appétit vient en mangeant''. L'avantage de ma visite ici? La famille: passer du temps avec mon petit frère qui me parle avec passion de son nouveau travail, des uniformes qu'il doit porter, mon père qui s'illumine quand il me voit, ma soeur qui est la plus belle personne au monde, sur toutes ses facettes... Émouvant... je m'ennuyais!

Bon, bon, je sais, j'ai un blogue thématique et je dois conserver ma lignée... Quoique honnêtement, assise entre un X-Box et la collection de Guides de l'auto de mon père, je trouve que l'inspiration sexuelle est difficile à trouver. Par chance, j'ai eu un beau 2h20 de voiture pour penser à tout ça... et une nuit hier pour inspirer mes petits doigts!

Monologue de G's Gspot on G's tour


À 1h00 ou 13h00 si vous préférez. Pour être encore plus clair, 13h00, c'est du côté gauche de la femme sur le dos, donc, du côté droit de l'homme qui est sur elle. Je suis vers le haut, côté vessie... pas côté rectum. C'est là que je me trouve. Ou que je ne me trouve pas; dépendamment de la perspicacité des membres qui visitent ma tanière. Le mot tanné viendrait de tanière? Dans mon cas; Oui. Seize ans à être tenté de temps en temps sans pour autant pouvoir montrer à G mes horizons sexuels. Je ne lui reproche rien; au contraire. G a bien tenté de venir à ma rencontre. Je me rappelle de cette adolescente entêtée qui lisait tout se qu'elle trouvait sur le sujet et dépensait des soirée à tittiller mes parois du doigt, relire pour s'assurer d'avoir bien compris et recommencer, en vain. G était quelque peu trop douce à l'époque... Son échec confirmait les statistiques mais je sais que son entêtement voulait justement démentir ses dernières et ne pas alourdir le triste bilan des Gspot dans le monde. J'aurais aimé qu'elle se sente parmis les élues dès le début. Mais il lui manquait quelques informations pour accéder à mon plaisir. Mon pote Klit comblait ses besoins en mon absence; par chance.

Ma légende urbaine s'est confirmée un soir de mes seize ans. G et son petit-copain de l'époque, Sébastien avaient des relations depuis un bout déjà. Sébastien était extraordinairement bien membré a un point tel que G devait manoeuvrer avec douceur leurs relations afin que plaisir reste plaisir. Ce soir-là, tous les facteurs favorisaient ma tant attendue révélation: ovulation, Klit regorgé de désir, vessie pleine et G allongée sur le ventre. G a eu la sensation de sa vie. Entre les cris étouffés, les spasmes et les frissons, en quelques secondes, moi et Klit avions fait la fête à la jeune demoiselle. G avait compris. Sébastien non. Peu importait.

G s'est mise dès le lendemain matin à ma recherche de nouveau. Frôlant d'abord comme autrefois ma parois, G compris que je faisais équipe avec Klit. Elle tenta la double stimulation, compris que je demandais rigueur et fermeté, non douceur et molesse, pressa fermement son bas ventre, utilisa deux doigts et retrouva la saveur de la veille... J'avais complètement éberlué G, si je me réfère à son air et aux clins d'oeils de Klit après la manoeuvre! Ne restait qu'à appliquer ça aux relations de couples.

De tous les amoureux des quelques années qui suivirent, aucun ne comprit vraiment les recommandations que G leur faisait à mon endroit. 13h00 (pour être réaliste, je suis plutôt à 12h48 mais pour douze minutes...) C'est à croire que la révolution Timex avait fait oublier le bon vieux cadran et que la génération entière n'était pas à mon heure. G se débrouillait, seule ou en couple, en optimisant elle-même les positions afin de me garder alerte.

Pourtant, une révélation tranquille semble s'être installée à Montréal depuis quelques mois. Une révolution en matière de Gspot! Les mecs me trouvent!!! Après les chatouillis des dernières années, les bons doigts virils ont repris le contrôle des points G. Et ce n'est pas quantité d'hommes qui ont eu la chance de me tâter mais la moyenne des derniers est de 10/10! Lors de la dernière convention des Gspot où j'ai assisté avec Klit, la recommandation globale était le bouche à oreille. Parlez-vous messieurs afin de partager la bonne nouvelle! Le protocole est simple: on stimule Klit, on s'assure de la lubrification, on insère 2 doigts (pour mettre toutes les chances de votre côté), on appuie fermement vers le haut, à 13h00. Ne vous gênez pas pour appuyer fort, il y a des bébés entiers qui passent par là: c'est du solide! Sinon, points G et clitoris devront se syndiquer!

Bonne semaine!

Ps: Salutations et honneurs aux mecs en question pour me permettre de mettre des mots sur des sensations!

2 comments:

Anonymous said...

''Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités''
- Spiderman

Nita said...

"Spiderman"?!?

Si je me souviens d'une certaine conversation de lendemain matin, ça serait pas justement le nom donné à ce type de manipulation?

Hasard ou personne directement impliquée...