Friday, February 23, 2007

À rebrousse-brèche

Sur le ventre, j’encaisse les coups de mon amant. L’amant fait du bon boulot. J’ai les hormones en feu, le ventre gonflé, j’ai chaud et je suis mouillée. Juste à le voir, mon système évacue des litres de mon liquide poisseux; quand je l’embrasse, mes ovaires se mettent à applaudir et mes organes se dilatent. Les phéromones, encore elles, sans aucun doute. Car outre quelques boulons fêlés je n’ai pas encore trouvé la longueur d’onde qui nous unis. Autant croire que c’est ce que l’on nomme ‘l’amitié’…

Donc je me fais pénétrer. Simple négociation pour voir si l’on fait la fête après. En bonne et dûe forme. Aggripé sur mon cou, l’amant se démene dans mon orifice me laissant à peine le loisir de respirer. Appuyant ma tête sur l’oreiller, évitant ainsi tout gémissement ou argument substanciel qui pourrait me venir à la tête à la pointe d’un orgasme. Fair enough. Et son pénis dans un grand balancement de hanche sort de mon vagin. Ça arrive. Mais, amant se repositionne un peu trop haut. Il joue du gland pour humecter mon second orifice et m’encule d’un coup assuré. Prise sous ses bras, sa main sur ma gorge, la tête prise sur le lit, je me tords de douleur.

Non, non, tout sauf ça… Merde, il continue. Et vlan, deuxième coup. Ouch! Arggghhh, je vais mourir. Vlan! Ouch! Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça?!? J’ai jamais rien volé! Ok, j’ai du retard sur mes comptes mais ce n’est pas de tes affaires… Vlan! Ouch! Ok, ok, je vais aller les payer… Merde, ça fait mal, arrête svp, je vais les payer mes comptes, juré… Vlan! Ouch! Ok, tu veux jouer à ça hein? Et bien fous-moi les dans le cul mes problèmes, et mes saloperies … Vlan! Ouch! Naaannnn… pousse plus fort, j’en ai des trucs à me faire pardonner! Vas-y, pousse, enfonce-moi tout ça bien loin… Pousse!…… Vlan! Ouch! Ouais, vas-y, plus fort encore. Profites-en, je suis ta salope. Profites-en aussi parce qu’après ça, tu ne pourras plus jamais. Crois-moi! Vas-y défonce encore, j’ai pas encore assez fendu… Vlan! Ouuuch! Bien t’as bien compris. Là ça fait mal! Hein? Toi aussi ça tire non? C’est serré hein ce cul?… Vlan! Ouch! Bravo… Ok, je cool down… merde, je vais jouir. Comment je peux venir alors que j’agonise presque…Faut que je respire. (tourne la tête d’un cm pour obtenir une faille dans l’oreiller pour trouver de l’oxygène) Vlan! Ouch! Ouf, je jouï… humm… Vlan! Hum! Mmmm… je suis ta salope. Baise-moi encore… Vlan! Ouch! Ok, je viendrai pas à nouveau. Le mal revient. Vas-y déverse mon salaud! Vlan! Ouch! Aahhh. T’aime encore ça hein? Tu vas faire ça des heures encore? Que mon cul ressemble au grand Canyon? Que plus jamais je ne puisse m’asseoir? Tu me fais payer pour les crimes de l’humanité entière en ce moment? Vlan! Ouch et re-ouch! Ok, je vais les encaisser les conneries du monde. Mais quand tu viens, viens fort ok?!? Pour que ça se rende jusqu’à mon cerveau. De toute façon, si je me fie aux douleurs que j’ai le long de la colonne, le chemin est déjà fait! T’as déjà tout défoncé. Vlan! Ouch! Je disais quoi? Ah oui! Viens jusque dans mon cerveau svp. Défonce jusque là et viens.Pour que ma tête se remplisse de sperme, que ça coagule et que j’agonise dans une douce et étrange léthargie. Si la vie doit être à demi composée de joie et de douleur, je peux mourir à moitié immédiatement. Vlan! Vlan! Vlan! (Ouch! Ouch! Ouch!) Ouais, viens mon amant. Fait que ça cesse! Arghhh… (lui gémit).

-G! Merde, je suis dans ton cul?!?
-Ah… J’ai à peine remarqué!

Tuesday, February 20, 2007

Praktical...

J’avance à petits pas hésitants sur le trottoir à peine séché. Automne 2006. Mon auto garée trop près de l’hôtel aurait dû être garée à des miles plus loin, le temps que je pense. Le temps que je me rappelle son visage. Le temps que je me fasse à l’idée. J’ai rencontré Nicolas une semaine auparavant, dans un congrès. De loin, il était grand, beau; de près, il était charmant et souriant, d’autant plus qu’il se démarquait des fonctionnaires abrutis qui surpeuplaient l’hôtel. Un brin de sourire franc dans ces deux jours pénibles passés à Québec.

J’avance donc de petits pas vers l’hôtel. Nicolas m’attend dans le hall, souriant, heureux d’être débarqué à Montréal. Ravi aussi d’avoir pu retrouver mes coordonnées: un ami nous a remi en contact. Visiblement flatté que j’aie pu l’accompagner pour un verre, il ne manque pas de souligner à quel point je suis d’une charmante compagnie. L’ambiance feutrée d’un Pub Irlandais nous sert de décor. Bière, Scotch, Bière, Scotch… Ce régime d’homme me monte à la tête. Lui aussi me monte à la tête. De sujets en sujets, une petite complicité s’installe. ‘Bon, j’en ai assez du Scotch, on rentre à l’hôtel?’ me lance-t-il. ‘Hum… si tu m’offres un Scotch Nicolas!’ Un verre à l’hôtel, un ‘closing’ plutôt maladroit de sa part et nous voilà en plein ébats. Un amant attentionné, qui crée une grande réciprocité sur chaque petit geste. Et qui entre en moi comme un adolescent. Fort et intempestif. Coups après coups, Nicolas ne résiste guère longtemps et se déverse dans son étroite protection.

Scène I. Prise II.

Même chambre. Plus d’alcool. Mes petits pas ont avancés plus convaincus que cet automne malgré la neige et la glace; malgré les mêmes bottes de cowboys usées à la corde. J’avançais avec lui, accrochée sur son bras, riant de la pluie et du beau temps. Sous la lumière cheap d’un hôtel malgré tout classé quatre étoiles, Nicolas m’observe. Pas de temps à perdre, je l’embrasse pour lui éviter un ‘closing’ maladroit. Dieu que je suis une sainte! Je sauve même les prétendus-experts des pires embarras. Ses mains se glissent sur ma poitrine, mes reins, mes fesses pour y redécouvrir mes formes, surprenantes et fermes. Des courbes burlesques malgré la minceur. Mi-concentrée à l’embrasser, je le surprends à se pâmer devant mon décolleté.
-Dieu que je m’ennuyais de tes seins… hummmphfff.
La tête plongé dans ma poitrine, Nicolas sort de son lichage humide quand par les cheveux, je lui monte la tête pour l’embrasser de nouveau.
-Et, tu t’ennuyais de mes fesses non??
Sur ces paroles, je m’agenouille sur le lit et remonte ma jupe pour lui offrir mon joli sous-vêtement. La main dans mon sac, je lui sort un condom qu’il a tôt fait de mettre pour me baiser au coin du lit, les deux mains sur mon arrière-train. Je le sors de moi. Pas tout de suite. Pas là. Pas après deux mois d’absence.
-Eh bien mon Nicolas, maintenant qu’on est réchauffé, ça te dirait de Baiser avec un grand B? J’ai des trucs à te montrer avant de publier un article.

(Là, il n’a rien compris. Évidemment, je ne suis pas encor une auteure connue; not yet!) Il a commencé à avoir des doutes quand je lui ai fait l’intégrale de fellation 101. ‘Alors, on insère dans la bouche, on appuie là, là, on bave, blablabla…’ Son pénis baveux entrait dans ma bouche accueilli par ma langue qui virevoletait sur sa surface. Le membre se tendait à en luire et de l’autre main, je me masturbais, les doigts couverts de mon propre liquide. De main en main, les miennes, les siennes, mon sexe se mourait d’une pénétration qu’il combla de ses doigts, assouvissant mon orifice de ses tensions. Je me caressais les seins et la bouche de son pénis prêt à éclater. Mon corps sur lui mes jambes entres les siennes, nos sexes presque collés : ‘Baise-moi Nicolas!’

Mon amant s’est exécuté sur moi. Doucement d’abord, de grands coups qui me détendaient le ventre, m’excitaient. Caressant chaque parcelle de mes mamelons durcis, effleurant chaque milimètre de mon clitoris. Et plus la cadence augmentait, plus mes jambes se serraient contre lui, plus son pubis se frappait contre mon clitoris, excitant mon corps entier, plus Nicolas me regardait, se plaisant à me voir à la limite de la jouissance. Son regard ne quittait mes yeux que pour admirer la scène. Apercevoir en quelques secondes son pénis fort me pénétrer de grands coups. Entrevoir ma vulve entière se charger de sang, rosée, rebondie et encaisser chaque pénétration en se tendant. Laissant à demi mon orgasme se pointer, je lui aggripai le dos. Je le voulais près de moi, chaud, m’aidant inconsciemment à contrôler mes pulsations, pour pouvoir jouir encore…

Et je me suis tournée, en grand fracas. Je le voulais par derrière. Je le voulais fort en moi. Je voulais me masturber. Et Nicolas m’a pénétré à nouveau agenouillé devant mes fesses. Je ne pouvais contrôler mes cris, je jouissais encore. Il me glissa à l’oreille ‘Chuuut… reste avec moi…’ et je revins à lui. Calmée mais toujours aussi excitée de n’avoir joui qu’à demi. Je le laissai s’intensifier dans ma cavité. De coups en coups, mes doigts glissaient à la pointe de mes lèvres, mouillés des gouttes de vas-et viens dans mon vagin. Nicolas s’essouflait dans mon dos, prêt à venir. De nouveau prête à retourner en transe, je lui lançai un ‘Hummph… tu peux y aller…’ Son pénis me pénétra alors plus fort, plus loin, rendant ma masturbation presque superflue dans l’état de ma chair si faible. Sous les trois derniers balancements de mon amant, mes doigts se sont crispés, pinçant mon clitoris, mon vagin s’est contracté autour de lui et enfin, jouïr sans retenu. Mes cris étouffés dans l’oreiller où je m’étais projetée se sont mêlés aux râlements de Nicolas qui ne finissait plus de se contracter et de me pénétrer plus loin. Étendue sur le ventre, je suis sortie de ma léthargie probablement un peu tard, profitant de mes dernières convulsions sous le regard amusé de mon amant.

-Humm… Tu reviens quand à Québec G?

Monday, February 05, 2007

Prêts pas prêts, j'y vais!

Ça y est, je suis prête.

Si la haine se distingue difficilement de l’amour et que ces sentiments sont perpétuellement confondus, jusqu’ici, je ne connais que la haine. Je n’ai pas souvenir d’avoir fait un jour l’amour. J’ai fait la haine pendant des années. Haïs à en aimer. Aimer jusqu’à haïr. Et, tant lascive que désabusée, je me suis cru vaincue et j’ai jeté l’éponge.

Mais rien ne se perd, rien ne se crée… tout se transforme (je vous ai déjà dit que j’étais attentive en sciences non?). Même ma hargne a subi sa douce métamorphose. Fatalement, ça doit arriver. Bizarrement, à moi aussi. Ironiquement, ça ne m’est pas si fatal, ni si bizarre. C’est juste là. Au fond de moi. Une petite cellule qui adore, qui implore presque, qui veut être aimée aussi.

Et ça viendra. Le temps d’apprivoiser d’abord la mutation, avant qu’elle ne se multiplie. Et ce sera. Aimer… Ressentir au fond bien plus qu’un orgasme. Avez-vous déjà éclaté en sanglot en jouissant? Je n’ai jamais pu cerner si c’est un surplus de joie, d’amour ou encore de haine et de déception qui éclate ainsi dans ma tête et mon corps entier. Je peux hurler, rire, pleurer, être hystérique, tout ça à la fois. Quoique ce soit, c’est de l’émotion. Et ma vie froide sans émotions se doit d’affronter le printemps.

Thursday, February 01, 2007

Tant attendu... Fellations 101

Nous y voici. Ze techniques. Ze cours théorique sur les pipes. Mes plus grands secrets. Eh oui, je suis imbue de moi-même! Fallait pas me dire que j’étais bonne. Fallait pas non plus en rajouter et affirmer que je suis la meilleure. Trop tard. J’ai comme dessein non seulement de devenir une auteure célèbre en aiguisant d’abord ma plume dans l’auto-fiction érotique mais aussi d’avoir un jour mes propres cours de fellations. Certains font en musique, d’autres en arts, d’autres dans les chiffres. Moi, je fais dans le PR et les blowjobs. Chacun ses trucs…

Et j’ai commencé ma rédaction depuis plus de deux semaines déjà. Un superbe manuscrit détaillant chaque aspect de la pipe québécoise illustré par moi-même. Vous contractez la langue, vous lubrifiez ça, pesez là et blablabla. Aujourd’hui, retour à la maison après une grosse journée en compagnie d’Amélie, ce qui invariablement m’empêchait d’exercer ce en quoi je performe au travail : la masturbation en voiture, j’ouvre le manuscrit. Nan… trop de détails… Faudra aussi vendre des cours… Merde, on recommence; format blogue!

Ze gays…

Eux ils ont compris… Entres hommes. Ce que l’on retient dans leur discours, c’est que certains s’en tapent, d’autres en font un art. Pour vulgariser, certains sont top, d’autres bottom… Et c’est auprès de ces derniers que j’ai confirmé le mood que je crée moi-même quand je fais une fellation. En deux mots?!? Power Trip. En trois mots?!? Gros Power trip. On le tient par les fesses, par les cuisses, on lui met le genou entre les jambes, on lui bave dessus, on lui prend le ventre. Aussi, on lui met le doigt au fesses, juste appuyé sur l’anus… Pour l’empêcher de bouger, le rendre vulnérable à un potentiel doigt inséré; le stresser. Il faut contrôler la fellation, que notre partenaire soit ‘au pas’. Toucher partout, tenir, fermement. Avec deux mains, une bouche, des seins et des jambes, j’ose dire que les fellations doivent combler… Et le genou entre les jambes? Vieille technique développée pour empêcher les coups de bassins un peu trop exhaustifs… Par la même occasion, on appui sur le périnée et on sauve une main! Et les deux jambes à la fois? Face à lui, entre ses jambes,on écarte ses cuisses avec nos genoux. En plus d’offrir un meilleur terrain de jeu, la vue est magique et la position crée une proximité très érotique. Aussi, on retient des gays qu’aucun ne m’a tant parlé du pénis que de tout ce qu’ils se lichent. Anus, of course mais aussi, beaucoup des testicules, du périnée, des aines. À ne pas oublier… J’avais toujours en tête de reproduire le plus fidèlement la pénétration d’un vagin dans mes fellations. Et si c’était de reproduire l’anus?!?

Ze touch...

On touche. Partout. Fermement. On titillera et gratouillera du bout des doigts après…On touche quoi? Le périnée, c’est magique. C’est le prolongement de l’érection du pénis, la zone mère. Caresser cette petite partie laisse croire à l’homme que son membre est infiniment long; un petit brin de confiance… Outre le genou, on peut appuyer la main au complet en prenant les testicules. Aussi, en aggrippant le pénis et les testicules avec la main en crochet (ou C si vous préférez) le pouce pourra suivre le rythme des ébats. L’anus est aussi plus qu’acceptable lors des pipes… On s’y rend du bout des doigts, le reste de la main sur les testicules. Sans s’y attarder, une bonne pression est de mise. En s’y attardant, on y insère tout ce qui nous passe par la tête! On n’oublie pas non plus les testicules, qu’on peut avaler, licher, tâter. Peu importe ce qu’on touche, on garde une main au pénis en guise de guide pour la bouche.

Ze blowjob...

Si la ligne directrice de la fellation est de reproduire une pénétration… euh, quelconque, on doit reconstituer la chose jusqu’à la texture : lubrification. D’un mouvement de bas en haut, on liche la verge sans la mettre en bouche en y laissant le plus de salive possible. Dépendamment du contexte, on peut aussi cracher, mais personnellement, je n’ai jamais trouvé LE contexte. Les fondations d’une pipe sont bâties sur un terrain visqueux…

Truc 101 pour personnes saoûles avec bouche sèche: enfoncez le pénis loin au fond de la gorge. Le ‘gag reflex’ génère beaucoup de salive….

Au moment de commencer la fellation, on garde en tête de préparer un petit coin bien au chaud dans la bouche. Les lèvres sont bien appuyées sans être tendues, la langue accueille chaleureusement le pénis dans la cavité (et les dents se retirent parce qu’elles n’ont pas dix-huit ans). La main qui tient le pénis génère un rythme et une pression adaptée à l’amant. Personnellement, je demande souvent de faire ce mouvement de main avec moi histoire de calquer par la suite la masturbation parfaite qui est propre à chacun.

Pour la paresseuse en nous, on peut utiliser la technique du ‘faux fond’. En appuyant le bout de la langue sur le palais, on réduit la grandeur de la bouche. C’est sous la langue que l’on envoie le pénis, histoire de faire pression sur le gland à chaque pénétration. On crée ainsi un milieu serré, clos et parfaitement formé à la taille du pénis. Aussi, le faux fond ne requiert pas d’user les mâchoires car la bouche ne s’ouvre pas tant… Utilisé en alternant le dessous et le dessus de la langue, c’est une technique hautement efficace. Je suggère d’ailleurs de toujours utiliser le dessous de la langue pour recevoir l’éjaculation. On évite de recevoir des décharges de sperme sacadées dans la gorge et le gland demeurera stimulé jusqu’à la fin.

Ensuite, on peut utiliser la technique de la cuillère. Tout aussi facile, on dirige le pénis directement sur la langue, vers le bas de la bouche. La langue sera détendue et se formera en cuillère pour s’adapter à la forme du gland. La particularité de cette technique est que la langue pourra suivre la verge constamment enveloppée dans le mouvement de va-et-vient. Une fellation simple et de bon goût.

Le faux deep throat. Ma plus grande conspiration. La source de ma réputation. Et non! Je ne maîtrise pas assez mes rejets gastriques pour m’enfoncer un pénis dans le fond de la gorge durant des heures! Par contre, tous y ont cru… Pour recréer parfaitement le fameux ‘gorge profonde’ on enfonce le pénis jusqu’à la fin du palais, où nos muqueuses se font plus tendres. C’est la partie que l’on nomme ‘Voile du palais’. Si l’on se prend le pénis d’abord très lentement, on assure notre partenaire que la manœuvre est périlleuse. Ensuite, on appuie la langue au dessous du pénis pour recréer un milieu très serré. Résultat : juste à l’entrée de la gorge, la langue presse le membre vers le voile. Le pénis sera donc entré très profondémment et serré, ce qui laisse croire à une gorge. Le faux deep throat laisse aussi une certaine manœuvre sur les variations de vitesse et de fermeté. La langue sert de stimulant additionnel puisqu’elle peut bouger tout en conservant sa position ferme au fond de la bouche. Les pénétrations dans la bouche seront plus langoureuses et les compliments, à venir…

Finalement, le deep throat est aussi de mise. On m’a d’abord demandé un chapitre complet sur la chose. Pas de recette miracle à part beaucoup de concentration et de volonté car il faut ici s’enfoncer le pénis dans la gorge…profondémment. Pour se faciliter la tâche, on doit prendre son temps, laisser à notre gorge le temps d’apprivoiser la verge invitée et surtout, éviter les mouvements de bassin du partenaire. De mon côté, j’ai toujours jumelé le ‘deep throat’ en alternance avec les autres technique. Souvent même, c’est le début de la fin… Puisque la technique donne un résultat très excitant, nul besoin d’aller très vite ou trop fortement. Le geste en soi est très érotique et si l’on rend bien une fellation au fond de la gorge , croyez-moi, aucun partenaire ne résiste bien longtemps. Cœurs sensibles, s’abstenir!

Voilà! Quatre techniques, des centaines de variantes à découvrir, des milliers d’hommes heureux et des tonnes de sperme à avaler!

Petit matin...

Sous les draps, deux petits êtres se réveillent au grinchement du réveil-matin. Sous les rayons de soleil, deux corps s’entrelacent, encore endormis. C’est un petit matin froid d’hiver. Où notre première conscience du jour qui se lève est un peu de chaleur humaine. Où nos corps se confondent, compatibles. Fatalement, la chaleur se propage dans nos têtes, irrémédiablement dans nos ventres. Mais je n’aime pas les petits matins amoureux; pas habituellement. Et il le sait. Habituellement, il n’apprécie guère plus les matinées d’amour. Et je le sais… Le détestable réveil-matin nous relance : je le rebalance. Les petits corps se réchauffent. Mes sens aussi. Et si ce matin j’avais envie? Et si lui aussi? Sur cette pensée, ses mains me caressent les seins, les miennes; ses fesses. Définitivement, j’ai envie. Irréfutablement, lui aussi. On s’est pris, moi sur lui, sous les draps. Doucement d’abord, pour ne pas vexer notre doux réveil. Aussi, pour m’assurer que je ne sortirais pas d’un rêve en torpeur… Je savourais chaque coup de son pénis dans mon ventre, plus fort, toujours mieux accueilli. Sous les frottements de nos corps, je devenais frissons, lui; chaleur. Chaque mamelon effleuré, chaque partie caressée se réveillait, fiévreuse, saluant la journée. Blottie dans sa nuque, dans ses bras, mon aube se dessinait. Concentrée sur son souffle dans mes cheveux, j’attendis sa lueur, pour me rafraichir du même moment. Et le moment fût rafraichissant et doucement torride. Un vent tropical de mon clitoris au bout de mes doigts, soufflant jusqu’à travers lui.

–Humm… Bon maattiiin
D’un baiser du matin, il avait effacé mes rêves, mes cauchemars, mes combats de la nuit, mes aventures imaginées pour me ramener dans une réalité plus magique encore. J’aime les matins désormais…sauf les lundis!