Monday, February 05, 2007

Prêts pas prêts, j'y vais!

Ça y est, je suis prête.

Si la haine se distingue difficilement de l’amour et que ces sentiments sont perpétuellement confondus, jusqu’ici, je ne connais que la haine. Je n’ai pas souvenir d’avoir fait un jour l’amour. J’ai fait la haine pendant des années. Haïs à en aimer. Aimer jusqu’à haïr. Et, tant lascive que désabusée, je me suis cru vaincue et j’ai jeté l’éponge.

Mais rien ne se perd, rien ne se crée… tout se transforme (je vous ai déjà dit que j’étais attentive en sciences non?). Même ma hargne a subi sa douce métamorphose. Fatalement, ça doit arriver. Bizarrement, à moi aussi. Ironiquement, ça ne m’est pas si fatal, ni si bizarre. C’est juste là. Au fond de moi. Une petite cellule qui adore, qui implore presque, qui veut être aimée aussi.

Et ça viendra. Le temps d’apprivoiser d’abord la mutation, avant qu’elle ne se multiplie. Et ce sera. Aimer… Ressentir au fond bien plus qu’un orgasme. Avez-vous déjà éclaté en sanglot en jouissant? Je n’ai jamais pu cerner si c’est un surplus de joie, d’amour ou encore de haine et de déception qui éclate ainsi dans ma tête et mon corps entier. Je peux hurler, rire, pleurer, être hystérique, tout ça à la fois. Quoique ce soit, c’est de l’émotion. Et ma vie froide sans émotions se doit d’affronter le printemps.

1 comment:

Anonymous said...

Tu vas voir, c'est bon l'amour. Et le "je t'aime, je te hais" il est bel et bien réel, mais c'est ce qui te fait aimer encore plus. Je t'aime 95% Je te hais 5% Il y a aussi la loi de l'économie (parce que moi j'étais attentive dans ces cours là): " il y a des hauts et des bas et après les bas, il y a des hauts ..."