Tuesday, August 22, 2006

Anecdote 1

Bon mardi!

Beaucoup de réflexions ce week-end… Entre filles, entre amis, beaucoup de discussions, ce qui me permet de soutenir que le sujet de mon blogue est universel. En effet, nous étions exactement 11 à chercher l’amour, 11 à avoir des besoins sexuels, 11 à se demander si l’âme sœur existe. Quelques uns, plus désabusés, soutiennent que si c’est leur destin, tout peut arriver, le meilleur et le pire aussi. D’autres, plus rêveurs, soutiennent que l’amour les attend quelque part sans attentes, ni concessions. Aussi des évolutionnistes qui croient que l’amour n’est qu’un concept social, qu’un conditionnement et hésitent à s’immiscer dans le patern couple. Certains ont aussi le stress de l’age, de l’horloge biologique qui frappe, ils veulent réaliser leur plan de vie… Nous tous avons peur. Une peur qui freine un peu les pulsions, qui freine aussi la patience et la joie de laisser aller. Nous tous avons aussi hâte, enchantés par l’idée de tomber à nouveau en amour, de ne plus manger, de savoir que quelqu’un nous aime d’amour quelque part dans le monde. Et finalement, nous tous y croyons malgré nous. Nous y croyons faisant même abstraction des blessures passées, des chicanes, des rires perdus, de l’orgueil blessé surtout. Un bel échantillon de personnes, de personnages que ce week-end…

Nous en avons aussi profité pour nous tirer les verres du nez et raconter nos pires et nos meilleures anecdotes… de sexe bien sûr! Finalement, j’ai tellement d’anecdotes à raconter que je devrai faire quelques blogues sur le sujet… D’ailleurs, aujourd’hui, je ne sais pas si je dois commencer avec les versions soft ou un peu plus cru?? Va pour un gentil amalgame de soft…

Été 2005 :
J’ai fréquenté quelqu’un l’été dernier et nos ébats sexuels ont commencé sur une note très sympathique…
Depuis un mois cette personne est dans ma vie et nous multiplions les activités, les dodos et les sorties. Mais rien… je ne sais même pas si il y a possibilité, jusqu’à ce jour, que Fred devienne un vaillant amant. Nous allons en camping dans le Nord, moi me disant que ce week-end, j’aurai réponse à la suite de notre amitié et à ses intentions. Fred de son côté se fait réveiller par moi à 8h du matin, un samedi, parce que j’ai hâte de partir… Il fait donc ses bagages à la hâte et on se retrouve en moins de deux sur la route.
En chemin, c’est super sympathique, on s’entend à merveille, comme toujours. (ça peut paraître bénin mais c’est très important de tolérer un homme plus de deux heures en voiture!) Fred, malgré ses airs innocents avait sélectionné le terrain le plus génial du Québec. Sur le bord d’un lac, entouré d’arbres, mais surtout, à l’abri de nos voisins de camping qui sont à une trentaine de mètres, à peine perceptibles. Nous nous installons, trouvons un excellent restaurant pour souper, nous buvons du vin et tout s’enligne vers la soirée parfaite!
De retour au terrain, une chimie s’est installée par le biais d’alcool et de rires. Lui qui ne m’a jamais attiré jusqu’ici se présente alors à moi sous un autre jour. Plus enivrant, plus mystérieux. Ma perception change par le fait même que je ressens l’étape suivante comme la suite logique de notre amitié. Je l’invite dans la tente, sous prétexte bidon de me coucher pour être en forme le dimanche…
Fred, tout naïvement, m’offre de me faire un massage à la chandelle…Le truc le plus vieux du monde mais tout de même efficace. En quelques secondes, déjà je n’ai plus de chandail et m’installe sur le ventre. Mon corps est alerte de recevoir de nouvelles mains, de laisser quelqu’un de nouveau frôler ma peau. Je réagis à chacun de ses mouvements pour m’imprégner de son toucher, de ses caresses, modestes mais sensuelles. Fred amplifie ses mouvements pour effleurer mes seins, descendre jusqu’à mes fesses, s’approcher de moi pour s’harmoniser avec mon corps… Je le sens très près de moi, tant par son souffle dans mon cou que par l’érection qui se distingue sur mes fesses. Je le sens aussi gêné, j’aurais parié aussi qu’il rougissait, s’étonnant de ses propres gestes. Sous l’effet de la tension qui règne, je me retourne et lui chuchote :
- Un massage hein? On disait quoi sur les massages? Que c’est relaxant?
- Vraiment désolé, je ne voulais pas…

Je l’interromps de mes lèvres, joignant les siennes. Nos bouches qui avaient tant discuté ensemble s’harmonisent du coup laissant nos corps parler et se rapprocher. Mes mains le caressent pour la première fois alors qu’il découvre à son tour mes mouvements. J’explore sa peau mais me garde le pénis pour la fin, caressant son torse, son ventre, ses cuisses, jusqu’à délicatement retirer son short. Lui me rend mes caresses et embrasse chaque pouce carré de mon corps, stimulant les parties qu’il se garde aussi pour la fin. Je pousse ma découverte jusqu’à son membre, immense dans mes mains, que je frôle doucement d’abord, intensifiant mon mouvement, comme emportée par le nouvel objet de mon désir. Fred me rend mon geste, me caressant des doigts, jusqu’à les insérer en moi.
À ce moment, j’ai pris son pénis entier dans ma bouche, suivant ses gestes pour que nos corps nous guident…Trop excitée, à bout de souffle je lui demande :
- Tu as un condom?
- Non, j’ai oublié… toi?
- Quoi??? Un gars, célibataire pas de condoms!! Je rêve!
- Oui, mais tu es arrivée trop tôt ce matin et je les ai oubliés sur la table…
- Moi, aussi, je suis partie trop vite… ça va.

À ce moment, je hurlais intérieurement. J’avais tellement envie de Fred en moi, de terminer la soirée avec la profondeur d’une relation sexuelle. J’avais envie de sentir son pénis repousser mes limites corporelles, et s’enfoncer dans ma chair. Je repris mon nouveau totem pour terminer ma découverte. Fred me fît jouir à son tour, de sa bouche sur moi et nous nous sommes endormis, nus, dans la tente mouillée.
Le lendemain, je me réveille, emballée de ma nouvelle découverte mais aussi déçue de ne pas avoir concrétiser ma nouvelle aventure faute de préservatifs. Fred vient me rejoindre dehors pour partager mon café et met le pied sur un petit sachet au pied de la tente…Il prend le petit sac qui s’avère être… un condom!
- C’est à toi ?
- Non! C’est à toi?
- Non!
Alors Fred et moi levons la tête en direction de nos voisins de camping qui nous font signe de la main et applaudissent dans les airs… Ombres chinoises…

Bonne semaine!
PS : Pour les inquiets, nous nous sommes envoyés en l’air toute la nuit à notre retour à Montréal… Merci à Fred qui n’est plus dans ma vie aujourd’hui mais qui remporte la palme ‘ergonomie massive’!

1 comment:

Anonymous said...

Est-ce que c'est pour ça que le monde aime le camping? Qui veut m'inviter en camping? JE VEUX ALLER EN CAMPING!!! G2